ACSAN: Association Contre le Survol de l'Agglomération Nantaise

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Avec le transfert à Notre-Dame des Landes, on veut détruire la nature!

Notre-Dame des Landes sera le premier aéroport Haute Qualité Environnementale (HQE) de France. Le traitement des eaux pluviales et usées sera fait sur place, observatoires et suivi de la qualité et des évolutions environnementales (eaux, bruit, air, santé) seront mis en place, on procédera au reboisement, au déplacement d’espèces... le respect de l’environnement naturel du site fait partie des principales obligations auxquelles devront se soumettre son exploitant. Les conséquences du projet d’aéroport sur l’environnement ont fait l’objet d’études spécifiques reconnus par Ministère de l’Ecologie et du Développement durable des Territoires. Un état des lieux environnemental à la charge de l’exploitant sera exigé avant tout démarrage des travaux.

 

On se moque de l'agriculture!

le choix du site de Notre-Dame des Landes a été très largement fait à cause de son faible potentiel agricole. Le terrain est en effet caractérisé par l'acidité des sols et leur pauvreté minérale, la basse végétation composée de bruyères et d’ajoncs... Les 47 exploitants agricoles concernés ont déjà été indemnisés et des recherches systématiques de solutions adaptées selon les
demandes ont été faites.


On n'a demandé son avis à personne!

Les terrains sont "réservés" depuis 1974. Le projet, porté par l'Etat, a fait l’objet d’une information large aux populations, notamment par la diffusion des comptes-rendus des Comités de Pilotage, la mise à disposition de cartes dans les mairies, l'information des associations, le site Internet du syndicat mixte de l’aéroport Notre-Dame des Landes. Un centre téléphonique a été mis en place, permettant à chacun d'obtenir des informations personnalisées sur le projet, ou un rendez-vous si nécessaire. Il y a eu’un débat public de décembre 2002 à mai 2003, et une enquête publique d'octobre à fin novembre 2006. Toutes les demandes d'informations et les observations du public ont pu être faites, sur 25 sites différents!

 

Une deuxième piste à Nantes-Atlantique, et le problème est réglé!

Cette possibilité a été étudiée en détail par le Conseil général et par l’Etat . La construction d’une nouvelle piste pour éviter le survol du centre-ville de Nantes ne règlerait ni le problème de la sécurité ni celui des nuisances subies par les populations de l’agglomération. La réorganisation de tout l’aéroport en fonction de la nouvelle piste impliquerait l’acquisition de 564 hectares de terrain supplémentaire (alors que rien n’a été préparé pour cela), la suppression de vingt à trente villages et lieux-dits, le rachat de 500 à 700 maisons, la suppression ou la déviation de la voie ferrée Nantes-Pornic et de la départementale 85, tout cela pour un prix quasiment égal à celui prévu pour Notre-Dame des Landes. D'autre part, les habitants du sud-loire n'ont rien demandé; à Notre-Dame des Landes, cela fait 35 ans que le site est réservé!

 

L'aéroport occupera 2000 hectares (ou plus)!

La surenchère et la désinformation sont à la mode! Ce sont 1000 hectares qui ont été acquis depuis 35 ans pour le projet d’aéroport, 1000 hectares qui sont d'ailleurs à mettre en perspective avec les 900 hectares d’espaces naturels à protéger acquis par le département.

 

L'avion pollue énormément!

Le trafic aérien est très loin d'être le premier responsable des émissions de Gaz à Effets de Serre (1% des émissions françaises). Agir sur l'aérien pour lutter contre le changement climatique est tout sauf réaliste! D'ailleurs, même R. Dantec, vice-président vert de Nantes Métropole, le reconnaît: "je rappelle que le transport aérien représente 1,5% des émissions de carbone dues au transport. la priorité est donc bien de réduire l'usage des voitures particulières" [voir l'article de Ouest France du 25/09/09]


L'avion n'a pas d'avenir!

Dans le grand royaume du n'importe quoi, c'est ce qu'on entend parfois. On va bien sûr à New York en pédalo, à Tokyo en char à boeufs ou à Alger en triporteur... Dans les quinze ans à venir, le trafic aérien va doubler; aujourd'hui encore, 84% de la population mondiale ne prend pas l'avion. Airbus, par exemple, s'engage à gérer cette croissance prévisible sans augmenter les émissions polluantes. A l'horizon 2020, les avions en service devront avoir réduit de moitié leurs émissions de CO2, de 80% celles d'oxyde d'azote et de 50% leur nuisance sonore.

"En termes de consommation de kérosène, la moyenne de la flotte mondiale est de 4 litres par passager aux 100 kms; l'A 380 tombe à 3 litres ; l'A 350 fera encore mieux et notre objectif est de descendre à 2 litres. En matière de bruit, les avions développés dans les années 60 dont beaucoup volent encore aujourd'hui réveillaient en moyenne 400 personnes à l'atterrissage; les avions actuels en réveillent 200 de moins.Ceux du futur causeront aux riverains des aéroports moins de gène qu'une mobylette", a précisé Fabrice Brégier, directeur général d'Airbus, dans une interview au Figaro le 24 septembre 2009.